Le mythe eurocentré de la modernité

Texte extrait du livre pensées décoloniales, Philippe Colin et Lissell Quiroz aux éditions ZONES

4ème de couverture : 

La théorie décoloniale constitue l’un des discours phares de notre temps. Loin des imprécisions dont elle fait souvent l’objet, cet ouvrage, première synthèse française en français sur son origine latino-américaine, offre une généalogie et une cartographie d’un continent de pensée méconnu en Europe.

La conquête de l’Amérique, scène inaugurale de la modernité capitaliste, fut aussi l’acte de naissance de nouveaux rapports coloniaux de domination qui ont modelé une hiérarchie planétaire des peuples selon des critères raciaux, sexuels, épistémiques, spirituels, linguistiques et esthétiques. Or cette colonialité du pouvoir n’a pas été enterré par les décolonisations. Si l’on veut en sortir, il faut (re)connaitre les expériences vécues par celles et ceux qui ont résisté à l’imposition de ces régimes, les savoirs produits par les sujets marqués par la blessure coloniale, et tenter de discerner, dans ces fragiles « nouveaux mondes », l’horizon d’un dépassement de la colonialité.  

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Extrait d’entretien réalisé par Hors Série